Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

Le nom de ce blog est sans doute évocateur de notre "nachid el watani" tant décrié par le passé parce que, associé au pouvoir Algérien illégitime. Après des décennies de disettes. Je voudrais faire de cet espace, un coin où tous mes compatriotes et autres amoureux de libertés, de démocratie, ou tout simplement d'histoire pourraient s'exprimer librement. En ce sens, nous vous souhaitons la bienvenue. En hommage à Nacer Hachiche, repose en paix et à bientôt ! Pour garder le contact avec notre chère patrie : http://www.alger-presse.com/index.php/presse-fr


L'hommage à Abdelwahab Meddeb, le poète qui faisait taire les fanatiques de Natacha Polony

Publié par The Algerian Speaker sur 10 Novembre 2014, 13:32pm

Catégories : #Editos : let's go

Allh yerahmek
Allh yerahmek

Il est des voix qui, lorsqu'elles s'éteignent, emportent bien plus que la chaleur d'un être, son histoire et ses liens innombrables. Il est des voix qui emportent avec elles la lumière qu'elles avaient fait naître, celle de l'espérance. Abdelwahab Meddeb n'est pas seulement la voix qui, sur les ondes de France Culture, dans son émission «Cultures d'Islam», faisait entendre depuis des années avec la méticulosité précieuse de l'érudit et la fougue émue du passionné la richesse de la civilisation arabo-musulmane. Il était celui qui, à travers ses textes, ses tribunes, ses interventions, ébranlait inlassablement les certitudes de ceux qui veulent confondre, pour le revendiquer ou le dénoncer, l'islam et l'islamisme. C'est après le 11 septembre 2001 qu'il ouvrit le cycle de ses réflexions sur la «maladie de l'islam», sur cette perversion du religieux qui conduit à la violence et à la barbarie. Avec toute l'exigence de celui qui s'attache à la langue et à ses mots, il explora ce qui, dans la lettre et la tradition du Coran, pouvaient prédisposer à la lecture intégriste. Il dénonça les «semi-lettrés» qui s'autorisaient à toucher à la lettre pour mieux refuser à l'islam sa polyphonie. Mais il s'interrogea aussi sur les éléments externes qui favorisaient le développement de la maladie. Lui, le Franco-Tunisien que portait sa «double généalogie», il voyait dans le glissement de l'occidentalisation à l'américanisation du monde un des facteurs du déferlement de la violence.

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